Le coq gaulois rayonne au pays des kangourous
Cocorico sur la planète jaune ! La paire Mahut-Herbert vient de décrocher à Melbourne son quatrième trophée du Grand Chelem en double après l'US Open en 2015, Wimbledon en 2016 et Roland-Garros l’an dernier. Le duo de choc rejoint le club très fermé des vainqueurs des quatre tournois majeurs. C’est d’ailleurs la première paire 100 % française à réaliser un tel exploit.
Alors, dans les cordes, le tennis français ? Les grincheux pourront toujours objecter que les résultats obtenus en simple dans les tableaux masculin et féminin ont été globalement décevants malgré la belle performance de Lucas Pouille, demi-finaliste (entraîné par l’ancienne numéro 1 mondiale Aurélie Mauresmo). Certes. Mais « ouvrons le jeu » et n’oublions pas la place de finaliste en double dames de Kristina Mladenovic, associée à une joueuse kazakhe, et celle de Stéphane Houdet en handisport.
Au-delà de ces résultats sur le terrain, la « French Touch » s’invite un peu partout sur la planète jaune :
Le défilé gagnant des marques hexagonales
La finale hommes opposant Novak Djokovic à Rafael Nadal fut à sa manière un match (en partie) franco-français. Le Serbe est sous contrat avec une célèbre marque ornée d’un fameux crocodile créée par le légendaire mousquetaire René Lacoste.
De son côté, l’Espagnol joue depuis toujours avec une raquette Babolat et arbore au poignet une montre de la prestigieuse manufacture fondée par le Français Richard Mille, l’une des plus grandes stars internationales de la haute horlogerie.
Quant aux marques partenaires du tournoi, elles ont permis elles aussi de planter le drapeau bleu-blanc-rouge. AccorHotels, Garnier, La Roche-Posay ou encore Piper-Heidsieck comptent parmi les sponsors les plus importants du Grand Chelem des antipodes.
Un arbitrage en or
Les arbitres français sont particulièrement réputés à Melbourne comme dans l’ensemble des grands rendez-vous tennistiques. Pascal Maria, Cédric Mourier, Damien Dumousois … : ils ont été nombreux à rejoindre l’élite de leur discipline et à décrocher le « badge d’or ».
« Ils » mais aussi « elles », car l’arbitrage tricolore au féminin a également acquis ses lettres de noblesse. Savez-vous par exemple que c’est une Française, Anne Lasserre, qui a été la première femme à arbitrer une finale hommes d’un tournoi du Grand Chelem, ou que sa compatriote Sandra de Jenken a été la première à officier sur la chaise lors d’une finale de Coupe Davis ? Mentionnons encore Aurélie Tourte, infirmière de formation, qui a notamment arbitré Serena Williams lors de cet Australian Open 2019.
Retour sur les courts. Comment ne pas rappeler ici que Nicolas Mahut est codétenteur avec l’Américain John Isner du match le plus long de l’Histoire (11h05 à Wimbledon en 2010) ?
Nous n’avons décidément pas à rougir des « Frenchies » de la balle jaune. Ils font honneur à leur sport et à leur pays et ont plus d’une corde à leur arc. Merci et bravo. A eux et à elles.
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